Que faire en étant à Príncipe

Praia Iola, un pêcheur et un randonneur

Praia Lapa

Nager à Praia Banana

TR1, sentier de randonnée, vue sur Santo António

TR1

Vue du TR3

Randonnée entre São Joaquim et Maria Correia

Santo António, la place principale

Dans le jardin de l'hôpital

Église paroissiale Nossa Senhora do Rosario à Santo António

Ponta da Mina, le phare au sommet de la redoute

Horizonte Santa Rosa, vue sur la baie

Horizonte Santa Rosa, singe dans le jardin

 

                                            BEAUCOUP D’ACTIVITÉS À FAIRE À PRINCIPE

  • Les plaisirs de la plage. Celles-ci sont nombreuses ; de toutes petites plages discrètes, à se faire indiquer, à proximité immédiate de Santo Antonio, bien agréables pour le bain rafraîchissant de 16 heures en rentrant de randonnée ; des plages plus grandes, pour passer la journée et piqueniquer, mais plus éloignées de Santo Antonio ; la magnifique Praia Boi, sur la côte nord, à 9 km ; la fameuse Praia Banana, un peu plus loin au nord de l’île, image même de la plage tropicale de sable blanc aux eaux azurées, désormais accessible en véhicule (ne pas se laisser impressionner par le panneau prétendant que le lieu est réservé aux clients de l’hôtel Roça Belo Monte ; la plage est publique, comme l’exige la loi, et l’accès aussi) ; d’autres plages sur la côte ouest, telle Praia Iôla, Praia Prainha ; ou Praia Lapa, dans la superbe Baia das Agulhas (Baie des Aiguilles) dominée par de spectaculaires reliefs en pain de sucre acérés.
  • Vision sous-marine et plongée, dans des fonds transparents, notamment à Praia Iola et à Maria Correia
  • Excursions en barque : en différents points le long du littoral, toujours spectaculaire en raison d’un relief tourmenté ; vers les îlots voisins (Ilheu Galé, Ilheu Boné do Joqué), sanctuaires d’oiseaux de mer ; ou même, le tour complet de l’île dans la journée ; voir plus de détails plus loin, dans la section « Les activités que vous pouvez pratiquer en résidant chez nos adhérents », le chapitre « Plaisirs de la mer ».
  • Les randonnées dans le Parc Naturel de l’Obô : sentiers balisés très bien aménagés en forêt primaire, ou secondaire (forêt de repousse après abandon des plantations) ; ces randonnées doivent obligatoirement être accompagnées par un guide de l’association locale (l’AGTP), le tarif est fixé par l’association, il ne se négocie pas, et inclut un droit d’entrée dans le Parc de 5 € par personne ; à titre d’exemple, l’ascension du Pico Papagaio (ce n’est pas de l’alpinisme, mais une randonnée d’environ 4h exigeant une bonne condition physique, il y a une section de quelques dizaines de mètres que l’on franchit à l’aide de cordes) revient à 70 € pour un groupe de 4 personnes, 50 € pour 2 personnes. La randonnée conduisant à la cascade d’Oké Pipi, coûte 60 € pour un groupe de 4.
  • Les randonnées hors du Parc Naturel, moins chères (puisque non assujetties aux droits d’entrée) ; par exemple, Ponta do Sol – Roça Montalegre, en passant par une belle cascade : 15 € par personne. La randonnée la plus spectaculaire et la plus longue, est celle qui mène de Ponta do Sol à Maria Correia, en contrebas de la fameuse Baie des Aiguilles ; pas de grande difficulté, mais cela demande de l’endurance. Prix : 40 € pour deux, 80 € pour quatre personnes. On peut aussi partir de Roça São Joaquim si on réside à Santo Antonio, ce qui réduit la longueur de la randonnée, mais il faut alors aller à São Joaquim en voiture
  • Flâner dans les rues de Santo Antonio, qui se vante d’être la plus petite capitale du monde (quatre ou cinq mille habitants ; mais il est vrai que ce n’est la capitale que d’une région autonome) ; un air propret, de jolis monuments des 18è et 19è siècles (églises, palais du gouvernement), le site agréable de l’hôpital dominant la mer dans son jardin à l’italienne, des promenades le long du mélancolique Rio Papagaio, ou sur les rives de cet étonnant fjord tropical (en fait une ancienne vallée fluviale inondée par la mer) au fond duquel se trouve la ville
  • Ponta Mina : au sommet d’une colline abrupte, un phare, et les ruines d’une forteresse construite en 1647, dont les batteries de canon défendaient, jusqu’au milieu du 19è siècle, l’entrée de la baie de Santo Antonio. Malgré une tentative de mise en valeur de ce site historique entre 2004 et 2009, la forêt vierge a repris le dessus : murailles, bastions et canons sont difficiles à entrevoir sous la végétation ; mais le site reste intéressant. Accessible à pied depuis Santo Antonio, environ 45-50 minutes de marche ; prendre, sur la rive sud du rio Papagaio, après le pont, la route de Terreiro Velho, puis, après 1,5 km, lorsque la route asphaltée vire sur la droite, prendre la piste en forêt qui continue tout droit (panneau indicateur au croisement indiquant Praia Évora ; attention, un autre panneau indicateur indique Ponta Mina en direction de la gauche, mais il ne mène pas à la forteresse) ; ensuite, embranchement, la piste la plus large descend sur la droite vers Praia Évora, petite plage très fréquentée par les habitants de Santo Antonio en fin de semaine ; la piste de gauche, plus étroite, mal entretenue, conduit au sommet de la forteresse, à plusieurs dizaines de mètres au-dessus du niveau de la mer ; les différents éléments du fort s’étagent en contrebas ; prendre une machette pour dégager les escaliers d’une végétation envahissante et couper les buissons qui gênent la vue sur la baie   
  • Prendre cette même route de Terreiro Velho qui sort de Santo Antonio vers le sud et grimper jusqu’à Horizonte Santa Rosa (à 3 km de la ville, entrée sur votre droite), un agréable petit complexe bar-restaurant dans un site jouissant d’une vue incroyable sur la baie de Santo Antonio, dans un jardin délassant ; animation nocturne en fin de semaine ; malheureusement fermé au 1er semestre 2022, en raison du marasme touristique, mais ne devrait pas tarder à rouvrir
  • Gourmandise : manger les spécialités culinaires de l’île : le Molho de fogo, la Muqueca, l’Azagoa, l’Obôbô (voir plus d’explications dans le chapitre « Plaisirs de la gastronomie », dans la section « Les activités que vous pouvez pratiquer ») ; et, comme à Sao Tomé, les excellentes façons de préparer simplement le poisson grillé et le poulpe. Ne quittez pas l’ile sans avoir acheté un Bobo Flito, gourmandise sucrée de banane pilée frite à l’huile de palme (il s’en vend notamment en bord de route devant l’aéroport). A la Roça Sundy, à 25 minutes de marche de la Casa de Amor (la roça a été transformée en grand hôtel, mais a gardé une activité agricole et créé une petite fabrique de chocolat fabriqué avec les fèves de cacao biologique produites sur place), déguster les produits à base de cacao : l’excellent chocolat noir « Paciência », mais aussi le cacao torréfié, le cacao en poudre, les infusions de cacao (nous vous conseillons de boire cette infusion glacée, si vous la faites chez vous, elle n’en est que meilleure). Et demandez à Nhano de vous faire profiter, si vous combinez avec lui une excursion, des spécialités gastronomiques que vous ne trouverez dans aucun restaurant : l’Ajnu grillé de notre ami le pêcheur Ducu, un poisson d’une chair extraordinairement savoureuse, dont la consistance évoque celle du gigot, presque sans arête, que Ducu sait accommoder comme personne, soit chez lui, à Praia Burras, soit au cours d’une sortie en canot à moteur avec lui, par exemple à Praia Banana ; et le Craque Celeste, un crabe local que la Senhora Celeste prépare en extrayant la chair des pinces (c’est un plaisir pour ceux qui aiment les crustacés, mais trouvent pénible d’avoir à les décortiquer au cours du repas) et en la faisant cuire dans une sauce aux herbes et au lait de coco : un délice qui mériterait de figurer au patrimoine immatériel de l’humanité comme spécialité de notre réserve mondiale de la biosphère !
  • Faire un tour à la coopérative des apiculteurs à Ponta do Sol, à quelques centaines de mètres de Casa de Amor, et déguster le miel local : les abeilles ne sont pas élevées en ruches, mais dans des troncs d’arbres de la forêt que l’essaim a choisis ; des saveurs sauvages et boisées, rien à voir avec les miels que l’on peut trouver en Europe
  • Observer les tortues la nuit au moment de la ponte, à Praia Grande, ou le lâcher de bébés tortues après l’éclosion (de jour) ; ces observations se font obligatoirement avec un guide spécialisé agréé par l’association Pro Tetuga. L’observation nocturne des tortues en train de pondre est possible de novembre à février ; durant cette époque, la plage est fréquentée par ces animaux presque chaque nuit, mais disons bien « presque » ; vous pouvez manquer de chance et passer une nuit jusqu’à 23 heures sans autre plaisir que d’entendre le bruit des vagues sur le sable. Le lâcher des petites tortues gardées en nursery quelques jours après l’éclosion est à observer entre février et avril, en après-midi (15h – 17h), mais n’a pas lieu tous les jours ; contacter Pro Tetuga, au siège de la Fondation Principe Trust, en face du marché de Santo Antonio. Prix à payer à l’association Pro Tetuga : 15 € par personne, 10 € pour les enfants de 6 à 12 ans, gratuit pour les plus petits. Une partie des sommes ainsi recueillies sert à financer des projets communautaires dans les villages de pêcheurs de l’île, afin de convaincre qu’une tortue vivante (et montrée aux touristes) est plus intéressante financièrement qu’une tortue braconnée pour en vendre la viande clandestinement. Pensez que, si vous ne disposez pas d’un véhicule pour aller à Praia Grande et en revenir, il vous faudra passer contrat avec un guide touristique (différent des guides spécialisés de Pro Tetuga) pour vous accompagner sur cette plage, qui se trouve à environ 8 km de Santo Antonio. Dans ce cas, l’observation des tortues vous reviendra nettement plus cher que dans l’île de Sao Tomé.
  • Visiter les grands hôtels ; même si vous n’en êtes pas clients, vous serez bien reçus, et le personnel acceptera sans difficulté de vous montrer les lieux ; notamment la maison de maître de la Roça Sundy, superbement restaurée et meublée ; à Roça Belo Monte, le point de vue époustouflant sur la Praia Banana étendant en contrebas son croissant de sable blanc le long d’une mer qui passe du jade au turquoise ; au Bom-Bom Resort, haut-lieu de la pêche au gros, de charmants bungalows nichés dans la végétation en bord de mer, et l’îlot luxuriant que l’on atteint par un pont en bois.

Les fêtes locales à Principe : elles sont nombreuses, et contribuent à l’animation d’une île qui peut apparaître, le reste du temps, un peu assoupie.

Nous avons déjà mentionné l’extraordinaire journée de l’Auto de Floripes, spectacle de rue aux dizaines de figurants costumés, qui attire, le 15 août, énormément de monde à Principe – dont de nombreux Santoméens de l’île sœur et de la diaspora émigrée en Europe. Le spectacle est répété le dimanche suivant. Les hébergements durant cette semaine doivent être réservés très longtemps à l’avance, et les prix s’envolent. Mais l’ambiance du spectacle en vaut la peine. Depuis quelques années, on peut assister, les 1er et 31 août, à une version de l’Auto de Floripes joué par les enfants des écoles, spectacle qui a, auprès des habitants de l’île, autant de succès que la version adulte du 15 août.

Le 17 janvier, célébration de la découverte de l’île par les navigateurs portugais de la fin du 15ème siècle, marquée par une procession en l’honneur de Saint Antoine, depuis l’église principale de la ville jusqu’à la chapelle de la roça Chimalo, située en bordure de la baie, un peu au-delà du port ; et par de spectaculaires manifestations nautiques sur la baie de Santo Antonio : une course de barques à moteur ; et, plus original, une joute durant laquelle les concurrents, en pirogues à l’aviron, doivent s’emparer d’un canard (aux rémiges faiblement rognées, donc capable de voler au ras de l’eau) qu’on a lancé à la mer.

Le 29 avril marque la date anniversaire de l’octroi, en 1995, du statut d’autonomie régionale à l’île de Principe ; beaucoup de cérémonies officielles, avec la présence des autorités du gouvernement central de Sao Tomé, mais aussi d’artistes, chanteurs et musiciens, venus également de l’île voisine ; la population en profite pour faire la fête durant toute une semaine avec musique et danse dans la rue.

Le 13 juin, autre célébration de Saint Antoine (Saint Antoine de Padoue, cette fois, alors que le saint Antoine du 17 janvier est le saint égyptien, fondateur des premiers monastères au 4ème siècle après Jésus-Christ) ; procession colorée ; et festivités de danse et musique qui commencent le soir précédent (le 12 juin), avec illumination de la place principale par de nombreuses lampes à huile de coco ; le 13, entre 18h et 20 h., marche nocturne d’un cortège dansant à la lumière des lanternes, à travers toutes les rues de la petite ville, depuis le cimetière jusqu’au Parc Populaire, sur le front de mer.

La Festa do Picão, un petit village situé dans la partie nord de l’île, non loin de l’aéroport, a lieu de fin mai à début août ; les moments les plus intéressants et spectaculaires durant les trois premiers weekends du mois de juin. On peut y voir une version christianisée d’un antique culte des grands arbres. Le premier samedi-dimanche est consacré au resserrement des liens de solidarité : distribution de farine de manioc et d’huile de palme aux nécessiteux, veillée avec contes racontés par les anciens. Le 2ème dimanche, on coupe très solennellement un arbre choisi dans la forêt, au milieu des oraisons adressées aux saints (notamment Saint Antoine, patron de l’île). Le troisième dimanche, l’arbre est trainé par les habitants jusqu’auprès de la chapelle du village, ce qui représente une prouesse physique, et un immense banquet est organisé à cet endroit. Le quatrième dimanche, l’arbre est érigé devant la chapelle et orné d’un drapeau ; il restera là jusqu’à l’année suivante. Des banquets et des danses sous l’arbre sont célébrés ensuite durant presque toute la gravana (saison sèche).

Le 23 juin, à l’occasion de la Saint Jean (São João), qui marque le solstice, marche dansante dans les rues de la capitale, et sauts au-dessus des feux allumés pour la circonstance sur la place de l’église principale.

Le 1er weekend de juillet, la fête de la São Pedro, organisée par les pêcheurs en l’honneur de leur saint patron (Saint Pierre, dans la religion catholique). Cette fête a lieu dans le quartier périphérique de Santo Antonio auquel on accède en prenant, sur la rive sud du rio Papagaio, la route de Terreiro Velho ; dépasser un peu l’embouchure du rio ; les pêcheurs sont concentrés le matin sur la grève en contre-bas de la route. Défilé de pirogues décorées ; grillades de poissons en plein air, orchestres, musique et danse, qui se prolongent dans le quartier toute la journée jusque tard dans la nuit.   

Autres fêtes, assez semblables par leur ambiance, à celles qui rythment la vie locale dans l’île de Sao Tomé : celle de Santa Terezinha, la première semaine d’octobre, dans le quartier de Bom Viver, dans la ville de Santo Antonio ; et la fête de la Roça Sundy, le 11 février, célèbre par ses danses de bulawé très rythmées.

Hotel Roça Belo Monte, vers le mirador

Hotel Roça Sundy, salle à manger

Hotel Roça Sundy, un salon

Hotel Sundy Praia, Restaurant

Rio Papagaio à Santo António

Marche nocturne de la Saint Antoine, 13 juin

 

                  COMMENT SE RENDRE À PRINCIPE ? L’ÎLE DONT ON A DU MAL À REVENIR

L’île de Principe est un véritable enchantement. On éprouve donc de la peine à la quitter. Mais la peine n’est pas seulement sentimentale ; elle peut se doubler (rarement, mais pas exceptionnellement) de difficultés d’ordre logistique.

Principe est située à environ 150 kilomètres de sa grande sœur Sao Tomé. Elle n’a pour le moment aucune liaison régulière directe avec l’étranger ; il faut donc passer par Sao Tomé pour y accéder.

Le ferry qui effectuait la liaison entre les deux îles a fait naufrage en 2019. A la suite de cette catastrophe nationale, il n’existait plus de service de bateau de passagers, seulement des liaisons incertaines sur des barques de pêche sans aucune sécurité. Depuis le second trimestre 2022, un petit bateau, le Principe, beaucoup moins confortable que l’ancien ferry, assure de nouveau le transport de passagers, au prix de 1200 Dobras dans chaque sens (l’aller et retour revenant ainsi à 2400 Dobras, soit 98 €). Trajets de nuit, malheureusement (mais l’arrivée aux premières lueurs de l’aube sur Principe est superbe) ; le petit déjeuner inclus dans le prix du billet. Mais ce bateau se comporte comme les taxis brousse qui opèrent sur l’île principale : il ne démarre que lorsqu’il est plein. Le « remplissage » peut prendre plusieurs jours ; donc, vous achetez votre billet sans savoir avec précision ni le jour ni l’heure du départ. La compagnie est censée vous prévenir par téléphone quelques heures auparavant ; nous vous conseillons toutefois vivement de vous rendre au port assez fréquemment, la compagnie peut vous avoir oublié. Ce qui est vrai au départ de Sao Tomé l’est tout autant au départ de Principe. Il en résulte que, si vous avez prévu un aller et retour en bateau, vous pouvez vous retrouver à faire un séjour à Principe nettement plus long que prévu.     

Autre solution, l’avion. Vols à prix élevés (pour le saut de puce de 40 minutes que ce trajet représente). Evidemment variable suivant les saisons, mais tourne le plus souvent entre 200 et 260 € l’aller et retour. Il est en général moins cher de réserver et payer par internet (carte bancaire) plutôt que d’acheter son billet à l’agence de la STP Airways à Sao Tomé. Depuis peu, deux vols aller et retour tous les jours, sauf le mardi (mais l’avion ne prend que 18 passagers, réservez bien à l’avance).

A noter que l’unique compagnie aérienne qui dessert Principe (STP Airways) est black-listée par l’Union Européenne.

Il est bon aussi de savoir que les vols sont assez fréquemment annulés pour cause de mauvais temps. Conséquence : on n’est pas absolument certain de savoir quand on y va, encore moins de prévoir quand on en revient. L’incertitude est moindre que celle concernant les trajets en bateau, mais elle existe. Nous vous recommandons donc, si vous passez une partie de votre séjour à Principe, de le programmer au début de vos vacances dans le pays. Nous connaissons de nombreux cas de touristes qui sont restés en attente à Principe 2, 3 , voir même 4 jours, parce que leur vol pour Sao Tomé avait été annulé, et que les suivants étaient complets. Pour ceux qui avaient prévu de passer ces jours-là dans l’île principale, c’était évidemment désagréable. Mais pour ceux qui avaient programmé leur retour en Europe pour le lendemain ou le surlendemain de la date prévue de leur retour de Principe, les conséquences ont été autrement catastrophiques.

Une solution qui mitige les risques tout en réduisant les coûts : vous prenez un billet aller Sao Tomé – Principe en bateau, et votre billet retour Principe – Sao Tomé, sur l’avion. Et vous vous remplissez l’esprit d’une bonne charge de philosophie leve-leve : ce qui doit arriver arrivera, on n’est pas en vacances pour programmer parcours, étapes et journées comme si on participait au Tour de France cycliste.     

Sur la rareté des transports sur le territoire de Principe, voir plus loin notre chapitre « Comment se déplacer : transports intérieurs ».

Auto de Floripes: le palais de Charlemagne

Auto de Floripes: les chevaliers chrétiens en ordre de bataille

Traduction