Comment se déplacer

 

LES TRANSPORTS INTÉRIEURS

Dans l’île de Sao Tomé

Pour sortir de l’aéroport et gagner la capitale (le centre-ville est à 3,5 km) : pas de bus, quelques rares taxis privés ; pas de tarif officiel, il est conseillé de débattre le prix avant de monter dans le véhicule (quelques euros par personne). Si vous avez choisi votre hébergement au sein de notre réseau PTP SANTOLA dans la zone centrale ou la zone nord de l’île, demandez qu’on vienne vous chercher (formulez votre demande quelques jours avant votre arrivée, SVP). Nos prix : 15 € pour vous amener à Belém (une à cinq personnes avec bagages), 15 € pour aller chez Brice à Monte Café ; un taxi vous demandera 25 €. Dans la zone nord, 25 pour Monteforte, 20€ pour Praia das Conchas ou pour Morro Peixe, dan la petite Fiat de Pajo, ou 16€ dans sa moto-remorque (la Santola Flecha) quand elle sera réparée. 

Pour aller dès votre arrivée dans un hébergement situé sur la route du Sud (Agua Izé, S. Joao, Porto Alegre), c’est plus compliqué : il vous faudra prendre un taxi pour aller de l’aéroport au centre-ville, et un transport en commun ensuite. Or, il n’y a pas de transport en commun de nuit ; donc, problème si votre vol arrive en fin d’après-midi et que vous n’ayez pas prévu de réserver une voiture de location (qui peut vous être apportée à l’aéroport). 

Pour circuler ensuite dans l’île de Sao Tomé, les transports collectifs sont assurés par des taxis (type taxi-brousse) et des minibus (les Hiace, du nom de la marque la plus répandue ; les Santoméens parlent de taxi indifféremment pour les deux types de véhicule), peints en jaune canari. Ces véhicules effectuent des trajets sur des lignes régulières entre villes, bourgades et villages ; dans les villes, ils sont regroupés dans des stations généralement sur la place centrale. Pas d’horaire fixe, ils partent quand le véhicule est plein. Pour chaque destination, les prix sont fixés, connus de tous, mais affichés nulle part ; renseignez-vous auprès de votre hébergeur. Ils restent, aux yeux d’un Européen, peu élevés : de 1 à 2 € par personne pour la plupart des trajets. Cependant, sachez que le réseau de transports collectifs est conçu pour relier la capitale avec les villes et certains villages du littoral et de l’intérieur, mais absolument pas pour relier les localités secondaires entre elles. Nous en décrivons les conséquences dans les différents paragraphes de ce site qui exposent comment se rendre dans les hébergements de notre réseau. Lisez bien, notamment, ce qui est dit sur notre page “Route du Sud”, concernant l’ordre dans lequel visiter les différentes étapes possibles.

Quand on n’a pas à transporter de bagage volumineux, tout juste un sac à dos, et qu’on voyage en individuel, on peut préférer utiliser les services des moto-taxis (appelés chez nous motoqueiros). On en trouve facilement, même dans de petits villages. Leurs tarifs (à débattre) sont du même ordre de grandeur que ceux pratiqués par les taxis collectifs, voire plus cher pour les longs trajets. Mais, s’il vous plait, pensez à votre sécurité : sachez que la réglementation locale oblige en principe le conducteur à porter un casque ; mais pas le passager ! Si vous n’avez pas emporté de casque de moto pour votre voyage, vous devez être conscient que vous prenez ce genre de transport à vos risques et périls.

Vous pouvez également, pour plus d’autonomie, louer une voiture (4×4 de préférence). Comptez au minimum 35 € ou 40 € par jour pour un petit modèle (Suzuki Jimmy) et un long séjour (au moins une semaine de location) ; nettement plus cher pour une 4×4 plus spacieuse ou une location d’un jour ou deux. Il existe plusieurs agences de location dans la capitale. Nous pouvons vous fournir les contacts de ces agences. Vous serez assurés d’un véhicule en bon état et disposant d’assurance. Notez bien que nous vous indiquons ces agences à titre purement informatif ; répétons-le : nous ne sommes pas une agence de tourisme, mais une association sans but lucratif. Le contrat de location est un contrat entre vous et le propriétaire du véhicule.

Si vous ne vous sentez pas l’envie de conduire en pays inconnu et sur des routes étroites, sinueuses et encombrées de piétons indolents, d’écoliers turbulents, de chiens paresseux et de petits cochons fouineurs, vous pouvez aussi avoir recours aux services d’un chauffeur. Plusieurs de nos hébergeurs peuvent vous proposer un véhicule avec chauffeur-guide parlant français ; c’est le cas de Casa Nilsa et de l’Espaço Brice à Monte Café ; de Casa Ediana, Tiago et Cadio à Belém. Les autres pourront vous mettre en rapport avec des chauffeurs de taxi travaillant à la journée.

Vous pouvez aussi louer une moto. Pas d’agence de location officielle, mais les hébergeurs de notre réseau peuvent vous mettre en contact avec des particuliers qui acceptent de louer leur engin. Exigez qu’on vous loue aussi un casque si vous n’en avez pas emporté avec vous. N’oubliez pas d’apporter votre permis.

Il existe dans la ville de Sao Tomé au moins trois agences de location de vélo.

Leurs prix, à l’heure ou à la journée, sont sensiblement identiques. Pour plus de détails, voir notre chapitre « Balades à vélo » dans la section « Les activités que vous pouvez pratiquer ».

Enfin rappelez-vous que le meilleur moyen de bien connaître un pays et de faire des rencontres, c’est d’aller à pied. En dehors des parcours de randonnée décrits dans le présent guide et sur le site saotome-principe-trekking.com, il existe d’innombrables chemins à prendre. Marcher sur le bord des routes n’est pas aussi pénible que dans des pays à fort taux de motorisation : les routes asphaltées autres que les trois nationales (EN 1, 2 et 3), et la plupart des pistes en terre ou empierrées, ne connaissent qu’un trafic très limité, et le piéton s’y sent encore à l’aise.

Dans l’île de Principe

Pour se rendre de Sao Tomé à Principe (par avion), voir notre chapitre « Séjourner à Principe » dans la section « Savoir chez qui l’on va, connaître ceux qui vous accueillent ».

A Principe, pas de transports collectifs ; pas de taxi ; pas d’agence de location de véhicules. On trouve facilement des motos-taxis. Pour sortir de l’aéroport, demandez à Nhano ou à votre hébergeur de vous trouver un véhicule avec chauffeur qui viendra vous chercher (prix : en général, 10 €).   

Des habitants qui disposent d’une voiture (ce n’est pas toujours la leur, c’est parfois un véhicule de service) acceptent volontiers de la donner en location pour arrondir leur fin de mois ; avec ou sans chauffeur. Pour les contacter ? le bouche à oreille ; demandez à votre hébergeur, à Nhano, aux guides touristiques… Naturellement, soyez vigilants : exigez tous les documents indispensables : livrete (carte grise), dístico (vignette), seguros (assurances). Les prix à la journée, nettement plus chers que dans l’île de Sao Tomé, se ressentent du déséquilibre entre l’offre et la demande.

Notre partenaire “Residencial Brigada”, à Santo Antonio, loue des vélos (10€ par jour) et aussi un petit 4×4 Suzuki Jimmy.

Marchez beaucoup à pied, les distances ne sont pas très longues, et les routes peu fréquentées. La chaleur est parfois éprouvante, mais les paysages sont toujours beaux, voire saisissants. Les marches que vous effectuerez le long des routes (asphaltées ou en terre battue), prenez-les comme des randonnées – gratuites et sans guide.

Taxis jaunes sur la place

Motoqueiros attendant le client

Peu de cyclistes sur la route

Traduction