Casa Bom Plano

Savoir chez qui on va, connaître ceux qui vous accueillent  

Plage et quartier Plano de Água Izé vus du restaurant Raio do Sol

Falaise près de la Bouche de l'Enfer

                                                   CASA BOM PLANO, À ÁGUA IZÉ (chambre d’hôte)

Vous logerez chez Mady et Jessy. Mady est institutrice (à São João dos Angolares, à 20 km plus au sud). Jessy est conducteur de camion pour une entreprise de travaux publics.

Agua Izé (en créole : Rivière aux Crevettes) est une localité située sur la côte est, mais pour s’y rendre depuis la capitale, on doit prendre la EN2, communément appelée route du sud. Agua Izé a été une très grande « roça » dès le milieu du 19ème siècle, la première où a été cultivé le cacao dans l’île. Le cacao a été introduit là par José de Sousa e Almeida, d’une grande famille de métis créoles, qui a été anobli par le roi du Portugal avec le titre de Baron d’Agua Izé. Considéré à l’époque comme un bienfaiteur de l’île, en raison de l’introduction, non seulement du cacao, mais aussi de l’arbre à pain, et de l’éclairage public lorsqu’il fut membre du conseil municipal de Sao Tomé, il n’en avait pas moins été, dans sa jeunesse, un habile trafiquant d’esclaves. Outre le cacao, la roça s’est aussi vouée à l’exploitation du cocotier pour faire de l’huile. De l’autre côté de la baie et de l’embouchure de la rivière, sur une langue de terre sableuse, s’était installée une communauté de pêcheurs angolares, à l’origine du quartier appelé Plano de Agua Izé. Après l’indépendance, la population de Plano s’est augmentée de familles d’origine capverdienne qui ont refusé de rester dans l’ancienne roça, et de quelques Forros venus de l’intérieur du pays, comme Jessy qui s’est installé dans le quartier avec son épouse angolar Mady.

Leur maison est au cœur du quartier de Plano, aux maisons de bois, souvent d’aspect assez pauvre, très imbriquées les unes avec les autres au sein d’un lacis de petites ruelles en terre. Bien tenue, elle offre une chambre aux touristes, avec deux lits jumeaux, table, chaise, petit placard-penderie. Au cas où vous viendriez avec un ou deux enfants, il est envisageable de les héberger dans la même chambre sur des matelas pneumatiques, que Jessy et Mady mettront à votre disposition. Spacieuse salle de bains carrelée, eau froide seulement (mais ce n’est pas un problème, vu la température) ; malheureusement, les coupures d’eau sont devenues constantes (le réseau public d’adduction doit être rénové « prochainement ») ; en ce cas, vous ferez comme les habitants : vous prendrez votre douche en vous arrosant avec une cuvette, en puisant l’eau dans le fût réservé à cette fin.

Un avantage de la Casa Bom Plano : vous êtes à 150 mètres de la plage d’Agua Izé : au fond d’une baie très abritée (et prisée des pêcheurs), sable fin de couleur dorée, pas de grosses vagues, on a pied très loin. C’est un endroit de baignade idéale pour les enfants, qui pourront en outre construire des châteaux de sable ou ramasser des coquillages avec les enfants du village.

Pour trouver la Casa Bom Plano, vous devrez, en venant de la capitale, continuer la nationale un kilomètre après la sortie de l’agglomération d’Agua Izé. La route croise alors deux pistes ; celle de gauche (à l’angle, restaurant Miradouro), mène à Boca do Inferno (la Bouche de l’Enfer) et au quartier de Plano de Agua Izé. Cent mètres avant le belvédère de la Boca do Inferno, prendre la piste de gauche pour rentrer dans le village de Plano. La maison de Mady et Jessy se trouve à gauche sur la rue principale ; elle comporte un petit kiosque (bar où l’on consomme au comptoir, et vente de produits d’épicerie), au revêtement de tôle rouge vif, aisément reconnaissable.

Les prix : 20 € pour la chambre (1 ou 2 personnes), hors petit déjeuner ; 2 € par personne supplémentaire (sur matelas pneumatique). Petit déjeuner : 3 € / personne. Dîner à la maison : 6 à 8 €, hors boisson ; mais pas toujours possible, étant donnée la charge de travail de la maîtresse de maison ; sinon, possibilité de prendre ses repas au restaurant Complexo Miradouro, situé à 300 mètres ; ouvert tous les jours à midi, mais dîner sur réservation ; prix à la carte, compter entre 10 et 13 €. 

Contact, réservations: mardelenequaresma@hotmail.com , avec copie à  PTP.SANTOLA.contact@gmail.com (Mady a souvent des problèmes d’accès à Internet). Tél. : (00 239) 986 08 85 (Mady, qui comprend bien et parle un peu le français), ou (00 239) 995 37 69, What’s hap (Jessy, en portugais seulement, mais, par écrit, vous pouvez envoyer votre message en français, Mady traduira et répondra). 

ATTENTION ! CASA BOM PLANO EST PROVISOIREMENT INDISPONIBLE.

VEUILLEZ NOUS EN EXCUSER.

Casa Bom Plano, extérieur

Casa Bom Plano, chambre

Casa Bom Plano, salle de bain

Casa Bom Plano le salon

Restaurant Complexo Miradouro

Plage d'Água Izé

Bouche de l'Enfer

        

        QUE FAIRE À AGUA IZÉ ?

  • Baignade à la plage d’Agua Izé.
  • A la plage de Sete Ondas (des Sept Vagues), à 2 km (donc accessible à pied, en marchant sur les bas-côtés de la superbe route côtière), jolis rouleaux permettant le surf à certains moments, et plaisir de se faire bousculer par les vagues ; restaurant de poisson au club de surf sur la plage.
  • Jeter un coup d’œil à la Bouche de l’Enfer (à 400 mètres de la Casa Bom Plano), un curieux canyon entre les rochers noirs d’où la mer ressort, à marée montante, en furieux geysers (à regarder depuis la falaise en dégustant des noix de coco vendues par les enfants) ; un phénomène naturel semblable se trouve à Cascais, près de Lisbonne ; et la légende prétend qu’il y a communication souterraine entre les deux, qu’empruntait autrefois le Baron d’Agua Izé lorsqu’il voulait se rendre en métropole sur son cheval blanc.
  • Déjeuner au petit restaurant Miradouro, juché sur la falaise à quelques centaines de mètres de la Bouche de l’Enfer, dans le bruit du ressac et en humant le fumet de la soupe de poisson au micoco (une herbe aromatique apparentée au basilic) ; ou au restaurant Raio do Sol, bon restaurant de poisson grillé jouissant d’une vue exceptionnelle sur la mer, tout en haut du village de Roça Agua Izé, près des vestiges ruinés de l’ancien hôpital. Vous pouvez aussi vous contenter d’aller prendre un pot au Rio do Sol , le paysage depuis l’esplanade vaut la peine de s’y arrêter.   
  • Partir à la pêche avec des pêcheurs du coin (notamment, en juin et juillet, la pêche au poisson volant, amusante et spectaculaire) ; il faut être capable de se lever très tôt !
  • Faire la balade jusqu’à la roça Monte Belo (environ 2 h aller et retour). On part du restaurant Miradouro, on traverse la route nationale et l’on prend la piste de droite, qui vous fait passer devant des installations de traitement du cacao (fermentation et séchage). Un joli parcours, non balisé (mais impossible de se tromper, choisir toujours la piste principale). On y jouit, chose rare à Sao Tomé, de vues dégagées sur le relief environnant, et, dans le sens de la descente, sur la mer en contrebas de pentes verdoyantes
  • Visiter la Roça Agua Izé, ses installations de traitement du cacao et du coprah (le produit extrait de la noix de coco), et surtout le bâtiment en ruines de son extraordinaire hôpital à l’architecture baroque, avec vue sur toute la baie. A l’entrée de l’agglomération en venant de la capitale, un centre culturel appelé FACA (panneau indicateur sur votre droite) présente, outre quelques œuvres d’artistes locaux, différents témoignages (instruments, machines, photos) de la roça telle qu’elle était au temps colonial.
  • Aller jusqu’au pont sur le Rio Abade, à 2 km sur la route nationale en direction de Santana et de la capitale, pour y contempler les lavandières qui viennent laver leur linge dans le cours d’eau et sèment ses rives caillouteuses de grandes pièces de tissu multicolores.

 

Praia das 7 Ondas et ses rouleaux

Praia das 7 Ondas, bar-restaurant

En-haut de la promenade de Monte Belo

Traduction