POUR SE RENDRE À SAO TOMÉ ET PRINCIPE
Seul moyen de transport pour venir nous rendre visite : l’avion. Il n’existe aucun service de ligne maritime. Les seuls vols depuis l’Europe partent de Lisbonne. Compagnies aériennes : la TAP (3 à 5 vols par semaine), la STP Airways (1 vol par semaine). On peut aussi prendre un vol de la TAAG, compagnie nationale d’Angola, de Lisbonne à Luanda, puis une correspondance de Luanda à Sao Tomé ; parfois moins cher que les vols directs Lisbonne – Sao Tomé, mas il faut savoir supporter des temps d’attente plutôt fastidieux à l’aéroport de Luanda.
Pour les visiteurs venant du continent africain : liaisons aériennes régulières (plusieurs par semaine) depuis Accra (Ghana), par la TAP, depuis Libreville (Gabon) et depuis Luanda (Angola). Liaisons moins fréquentes avec Malabo (Guinée Equatoriale) et avec Douala (Cameroun).
Les prix des billets sont malheureusement chers, en comparaison de beaucoup d’autres destinations touristiques. Et extrêmement variables suivant le moment de l’année où vous effectuez votre séjour ; et aussi, c’est important à savoir, suivant le moment auquel vous faites votre réservation. Au dernier moment avant votre départ, c’est plus cher ; mais si vous achetez très longtemps à l’avance, les compagnies ont tendance à proposer un prix élevé pour se prémunir contre une éventuelle augmentation du coût du carburant. Le mieux est de réserver son billet entre un et trois mois avant son départ. Et de faire des recherches à des moments différents de la semaine pour surveiller les oscillations du prix et tenter d’acheter quand ce dernier est à la baisse (notamment tard dans la nuit, quand presque personne ne vient visiter le site de réservation, puisque, comme vous le savez, le prix des billets suit une logique de vente aux enchères).
Ceci dit, il faut savoir que, malheureusement, venir chez nous en avion coûte beaucoup plus cher que d’aller passer des vacances en Thaïlande ou à Cuba ; plus cher que d’aller en Afrique du Sud (alors que, pour quelqu’un qui vient d’Europe, Sao Tomé est placée à mi-chemin de la ville du Cap). Peut-être que, lorsque notre archipel sera plus connu et attirera plus de touristes, davantage de compagnies aériennes desserviront cette destination, et la concurrence fera baisser les prix (nous sommes en droit de penser que la TAP, actuellement en situation de quasi-monopole, prend des marges confortables).
LES FORMALITÉS DE SÉJOUR
Les ressortissants de l’Union Européenne, de la Suisse et du Canada n’ont pas besoin de visa pour un séjour de moins de 15 jours. Pour les séjours dépassant cette durée, ou pour les ressortissants d’autres pays (notamment, d’Afrique francophone), les visas peuvent être demandés par internet, sur le site http://www.smf.st/evisa/
N’oubliez pas, au cours de cette démarche, de noter votre numéro de demande, qui vous sera communiqué au moment de l’envoi du formulaire que vous aurez rempli. Une fois votre demande acceptée, vous devrez imprimer l’autorisation, que vous présenterez au cours de votre voyage (à l’embarquement et à l’arrivée) ; ce n’est pas encore le visa, celui-ci vous sera délivré ensuite à l’aéroport de Sao Tomé. Le règlement du prix du visa se fera à ce moment-là. Cependant, le formulaire n’est pas facile à remplir, et l’on vous demande des preuves de réservation de votre hébergement et de vos moyens d’existence. Pour ceux qui résident en Europe, il peut être plus simple de vous adresser au consulat de la République Démocratique de Sao Tomé et Principe, à Bruxelles pour les résidents en Belgique et au Luxembourg, à Marseille pour les résidents en France et en Suisse.
Ambassade en Belgique, services consulaires :
ambassade@saotomeeprincipe.e
– Tél. : (+32) 2 734 89 66
Consulat à Marseille :
consulat@sao-tome.st
Le vaccin contre la fièvre jaune est exigé des voyageurs ayant séjourné dans un pays d’Afrique continentale dans les 6 mois précédant son arrivée à Sao Tomé et Principe (pays où cette maladie n’existe pas). Si vous venez d’Europe sans avoir de visa africain sur votre passeport, vous n’avez pas besoin de ce vaccin. Aucun autre n’est exigé en temps normal. Cependant, nous sommes encore en période de covidophobie ; tant que cette période de crainte durera, renseignez-vous sur les mesures imposées en la matière (certificat de vaccination, tests…), elles changent fréquemment.